Pourquoi vivre en banlieue parisienne ?

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À croire beaucoup de Parisiens intra-muros et habitants des diffĂ©rentes provinces françaises, vivre en banlieue est semblable au bagne. Les clichĂ©s ont la vie dure et les mĂ©dias avec leurs successions peu flatteurs ont rĂ©ussi Ă  ancrer une image bien peu flatteuse de la rĂ©gion parisienne extra-muros. La complexitĂ© de la gĂ©ographie de l’agglomĂ©ration, sĂ»rement trop dure Ă  assimiler, est rĂ©duite Ă  Paris ville lumiĂšre habitĂ©e par des personnes Ă©lĂ©gantes  et un « au-delĂ  le pĂ©riph Â» sombre peuplĂ© par une horde de dangereux banlieusards. Je m’étonne Ă  chaque fois que j’explique que j’habite en banlieue de constater que cette conception ultra simpliste est encore bien vivante. J’avoue que la dĂ©couverte de l’existence du livre « Y-a-t-il une vie aprĂšs le pĂ©riph ? Country guide de (relative) mauvaise foi Ă  l’usage des Parisiens candidats Ă  l’exil Â» et sa tonalitĂ© trĂšs « connasse Â» Ă  la parisienne m’a particuliĂšrement agacĂ©. Je sais, c’est de l’humour 2d degrĂ© et il faut faire preuve d’auto dĂ©rision sauf que quand c’est toujours sur le dos des mĂȘmes avec des blagues qui dĂ©nigrent des espaces de vie. Quand on sait l’importance qu’ils revĂȘtent dans la construction d’une identitĂ©, je trouve ça assez moyen. Ma prĂ©fĂ©rence va au style de second degrĂ© de la journaliste Jennifer Padjemi. La diffĂ©rence entre les deux est la mĂȘme que la diffĂ©rence entre « rire avec Â» et « rire de Â».

L’infographie montre bien que la rĂ©gion parisienne bien plus qu’un ensemble bĂ©tonnĂ© est une rĂ©gion riche de nombreux espaces naturels, d’un dynamisme Ă©conomique et d’un grand cosmopolitisme. Sa natalitĂ© et son espĂ©rance de vie bien supĂ©rieure aux moyennes nationales devraient suffire Ă  elles seules Ă  convaincre que la vie n’est pas si sombre Ă  Paris et dans ses banlieues. Mais ce ne sont que des chiffres alors je vais vous donner mes propres motivations pour prĂ©fĂ©rer la banlieue Ă  Paris.

Pour faire de nécessité vertu

Je ne vais pas rentrer ici dans une diatribe de sociologie urbaine agrĂ©mentĂ©e d’apitoiement sur les injustices sociales qui perdurent.  Non, je vais simplement vous faire remarquer que l’étendue de votre choix de lieu d’habitation se limite Ă  la taille de votre portefeuille. Comptez au minimum 400 000 € pour y faire l’acquisition d’un modeste F3. La location ? Trop peu d’HLM et les propriĂ©taires privĂ©s imposent une liste d’exigences faramineuse aux locataires souhaitant vivre dans la moindre chambre de bonne de la capitale. Qu’on se le dise, habiter Ă  Paris ou en banlieue n’est un choix que pour les plus privilĂ©giĂ©s d’entre nous. Pour les autres, voyez-la comme ce qu’elle est en train de devenir – une ville-musĂ©e – et Ă  l’adresse parisienne prestigieuse prĂ©fĂ©rez les logements confortables de la Banlieue.

Pour gagner en confort

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J’ai commencĂ© Ă  l’évoquer prĂ©cĂ©demment. L’immobilier a  un coĂ»t au m2 jusqu’à 3 fois moins important en banlieue. Pour le mĂȘme budget, vous habiterez donc un lieu plus grand et l’espace est un luxe non? Pour couronner le tout, vous aurez Ă©galement probablement accĂšs Ă  des biens immobiliers plus rĂ©cents. Le style haussmannien a certes beaucoup de charme, mais moi je prĂ©fĂšre le confort moderne.

Bien sûr, il ne faudra pas choisir les banlieues chics type Vincennes, Neuilly sur Seine, Saint Maur ou Boulogne pour bénéficier de cet avantage.

Pour ĂȘtre en contact avec la nature

Je l’admets, sur ce point tout dĂ©pendra de la banlieue choisie. Exit donc Saint-Denis, Courbevoie, Bagnolet et autres communes adeptes du tout bĂ©ton. Pour ĂȘtre au contact de l’üle de France verdoyante, tournez vous plutĂŽt vers l’Essonne, la Seine et Marne, les Yvelines et les villes de la petite couronne qui jonchent les bois de Boulogne Ă  l’Ouest et de Vincennes Ă  l’Est. Je sens venir les critiques alors si un Parisien passe par lĂ  : non, les Buttes-Chaumont, champs de mars et autres spĂ©cimens du genre sont trop petits pour ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme de vrais parcs.

Pour Ă©viter les multiples arrĂȘts et escaliers du mĂ©tro parisien

Le mĂ©tro est un vieux rĂ©seau de transport bien pratique, mais assez difficile Ă  manier quand on a un marmot en poussette Ă  trimbaler avec soi. En cause, les multiples escaliers de ses sous-sols. Alors que les gares RER sont en gĂ©nĂ©ral dotĂ©es d’ascenseurs et d’escaladeurs. Ils dĂ©cernent aussi beaucoup mois de gares au km. Du coup, vous rejoindrez le centre de la capitale pour le mĂȘme temps de transport qu’un parisien un peu excentrĂ©. Pour ce faire, installez-vous pas trop loin d’une gare qui a de trains Ă  une frĂ©quence de 5/10 minutes comme le RER A qui offre de jolies escales.

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Et pour toutes ces autres choses que vous pensez ne pouvoir faire qu’à Paris

Je reprends ici la liste d’Aventureuse que j’avais trouvĂ© hallucinante par son manque de connaissance de la vie en dehors de Paris. La liste est censĂ©e dĂ©crire ce les avantages de Paris qu’on ne retrouve pas en Banlieue. Je n’ai pas pu m’empĂȘcher d’y ajouter mes commentaires en bleu :

  • Acheter des croissants en traversant la rue. Il y a des boulangeries dans les villes de banlieue, je trouve vraiment Ă©trange qu’elle ait utilisĂ© cet argument.
  • Rentrer tard chez soi en mĂ©tro ou prendre un taxi la nuit sans se ruiner. Les derniers RER partent de Paris vers 1h du matin et redĂ©marrent Ă  5h du matin. Tard en mĂ©tro c’est 2 h du mat, juste une heure de plus que pour un banlieusard. On peut s’organiser (prendre la voiture, partager un taxi, dormir chez un ami
) les 3 fois par an oĂč ça n’est pas suffisant. Cet avantage ne justifie pas le surcoĂ»t de vivre Ă  Paris Ă  moins d’ĂȘtre un grand oiseau de nuit. 
  • Mettre 20 minutes pour aller au boulot, porte-Ă -porte, sans correspondance. Tout dĂ©pend oĂč tu travailles (beaucoup de boites sont en banlieue) et oĂč tu habites. Par exemple, j’habite 20km Ă  l’Est de Paris et quelques pas d’une gare du RER A qui y passe toutes les 3 minutes en heure de pointe. Si je travaillais aux alentours de nation, mon temps de trajet serait de 20 minutes, porte-Ă -porte, sans correspondance. En plus, vue l’étendue de Paris, son rĂ©seau de transport en Ă©toile et la lenteur des mĂ©tros, je doute qu’il s’agisse lĂ  d’un avantage dont jouissent beaucoup de parisiens.
  • Aller dans un parc, il y en a un peu partout Euh, comment te dire ???
  • Prendre la carte intĂ©grale en zones 1-2 donc payer moins cher, ou se dĂ©placer en VĂ©lib. Le tarif est dĂ©sormais rĂ©gional.
  • Aller faire les magasins Ă  Bercy, ou Ă  Bastille, ou Ă  ChĂątelet
 Bref on a le choix. Il y a bien plus ou au moins tout autant de commerces dans le reste de la rĂ©gion (grandes surfaces, centres commerciaux
). Mais Paris a bien plus de rues commerçantes. 
  • Se promener tranquillement sans trop risque de se faire voler (et encore ça dĂ©pend oĂč dans Paris
) Euh, comment te dire ??? (bis)
  • Les Ă©coles scolaires sont d’un excellent niveau (il paraĂźt) Je pense que ça doit ĂȘtre vrai Ă©tant donnĂ© que le niveau scolaire est (trop) souvent liĂ© Ă  ses origines sociales. Et vu les prix du logement parisien, mon petit doigt me dit que les Ă©coles doivent y cultiver un certain entre soi Ă©litiste. Ceci Ă©tant dit, il y a aussi de bonnes Ă©coles et de bons Ă©lĂšves dans les villes autour de Paris.
  • Aller au musĂ©e, visiter des monuments historiques, voir des spectacles, manger dans restaurants variĂ©s
 On trouve en banlieue des salles de spectacles, de cinĂ©ma, des monuments historiques et des restaurants mais c’est vrai que sur ce point, Paris prĂ©sente une concentration impressionnante. Mais sais-tu qu’on a toujours le droit de s’y rendre quand on dĂ©mĂ©nage dans une commune extra-muros.
  • Aller voir des amis en une fraction de seconde, en quelques pas ou stations de mĂ©troTu peux te faire des amis Ă  deux pas de chez toi en banlieue.
  • Faire du sport tout prĂšs de chez soi. Des stades, salles de sport, parcours de santĂ© dans les parcs, piscines on en trouve pareillement au delĂ  du pĂ©riph.
  • Avoir 4 lignes diffĂ©rentes de mĂ©tro autour de soi. Sur ce point c’est totalement vrai du moins jusqu’à ce que les lignes du grand paris soient opĂ©rationnelles.

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Cet article a 16 commentaires

  1. Cristina

    ComplĂštement d’accord avec toi ! Nous avons quittĂ© Paris en juin dernier pour acheter un appartement de 113m 2 avec une super terrasse, Ă  Nogent sur Marne, vue directe sur la Marne ! On a deux RER ( le E et le A ) et nous sommes entourĂ©s de verdure ! On ne regrette absolument pas. Nous t avons tellement gagnĂ© en confort de vie !

    1. sandra

      J’imagine bien, Nogent est une trùs jolie ville.

  2. Article bien rĂ©digĂ© et bien structurĂ©. Cette banlieue qu’on nous prĂ©sente comme absolument invivable et non frĂ©quentable est une crĂ©ature mĂ©diatique voire parfois politique


  3. Bonjour Sandra, je suis la blogeuse dont tu parles Ă  la fin de ton article. « J’avais trouvĂ© hallucinante par son manque de connaissance de la vie en dehors de Paris Â» : j’ai vĂ©cu 27 en banlieue dans 4 villes diffĂ©rentes donc je pense avec une bonne connaissance de la vie en banlieu. Je vais me permettre de commenter tes arguments :
    – Il y a effectivement des boulangeries en banlieue mais elles sont rares et loin des pavillons. Sur les 4 villes oĂč j’ai vĂ©cu, dans 3 d’entre elles la boulangerie la plus prĂšs Ă©tait Ă  plus de 10 min Ă  pieds.
    – Rentrer chez soi tard Ă  Paris : On peut rentrer facilement chez soi en taxi Ă  Paris. Oui les derniers RER sont Ă  1h du mat mais il faut compter le trajet mĂ©tro pour ‘attraper’ son RER Ă  la gare. Mais je suis entiĂšrement d’accord quand tu dis que cela ne vaut pas le coup (d’habiter Ă  Paris rien que pour cela). Je me dĂ©brouille en voiture quand je viens Ă  Paris le soir.
    – Mettre 20 min pour aller au boulot : depuis que je suis revenue en banlieue, les trajets pour aller au taf sont devenus une horreur. Je regrette beaucoup Paris pour cela car mes trajets (je change de boulot souvent mais 80% des missions sont sur Paris ou dans la banlieue Ouest) ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par 2 ou par 3.
    – Aller dans un parc : je vais en effet mettre mon article Ă  jour car dans la ville oĂč je suis actuellement, il y a pas mal de parcs mais il y a aussi plus de cassos (dsl pour mon franc-parler), j’en parle Ă  la fin de mon article
    – Se promener tranquillement Ă  Paris sans le risque de faire voler : la plupart des villes oĂč j’ai vĂ©cu Ă©taient dans le 93 et je peux t’assurer qu’à moins que tu habites dans les quartiers chauds de Paris, habiter en banlieue dans certaines villes c’est multiplier son chance de se faire voler par 2 (mais je vais mettre mon article Ă  jour en prĂ©cisant cela). Pareil, j’en parle Ă  la fin de mon article : plusieurs cambriolages ont eu lieu dans ma propre rue
    – La culture et les sorties : il ne faut pas se le cacher, il y a effectivement des salles de spectacle en banlieue mais les musĂ©es-théùtres-spectacles enfants se trouvent sur Paris !
    – Faire du sport tout prĂšs de chez soi : en banlieue, faut gĂ©nĂ©ralement prendre la voiture pour aller faire du sport. À Paris, les trajets en voiture sont tout de mĂȘme limitĂ©s.
    Évidemment je suis heureuse en banlieue sinon je serais revenue sur Paris mais Paris me manque pour tous les points Ă©voquĂ©s dans mon article
 Lundi je commence un boulot, je vais mettre environ 1h pour m’y rendre alors que dans ancien logement j’aurais mis 10-15 min. Mais c’est la vie !

    1. sandra

      Bonjour, merci pour ta rĂ©ponse ici. Je voulais surtout destigmatiser ton message sur la banlieue. En premier lieu cette idĂ©e d’insĂ©curitĂ© associĂ©e Ă  la pauvretĂ© supposĂ©e des banlieues. Je ne sais pas ce que tu appelles un « cas sociaux Â». Je n’ai en tout cas pas peur des gens qui connaissent des difficultĂ©s sociales. Et les sans abri, pickpocket (
) j’en croise surtout Ă  Paris. Mais ce dĂ©bat lĂ , il est sans fin.

      Dans les quartiers de banlieue que je connais, il y a des gymnases, des gares, des bus, des boulangeries, des parc
 Il y a aussi des quartiers plus reculĂ©s oĂč une voiture est nĂ©cessaire mais qui permettent de faire l’acquisition de belles maisons. Je crois comprendre que tu es dans ce cas lĂ .
      Je ne dĂ©nie pas tes difficultĂ©s mais j’ai Ă©tĂ© heurtĂ©e par ton ton generalisateur et stigmatisant. Ce que tu dis s’applique Ă  certains quartiers mais pas Ă  tout l’extramuros. Tout comme pour le temps de transport, la situation sera diffĂ©rente pour chaque personne en fonction de son lieu de travail et du quartier plus ou moins populaire oĂč il habite
. De ton cas individuel, tu fais une gĂ©nĂ©ralitĂ©.

      Pour mettre tout le monde d’accord, on va dire qu’il y a plusieurs quartiers Ă  Paris et que la rĂ©gion parisienne extra-muros est grande. Donc difficile de schĂ©matiser sans faire du clichĂ©.

      1. Les ‘cassos’ pour moi c’est des gens qui cherchent la merde pour rien, qui squattent les jeux pour enfants et qui fument des joints dedans, qui s’affichent en public
 Oui en effet aujourd’hui je suis dans une ‘belle maison’ mais cela n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas et j’ai bossĂ© dur pour en arriver lĂ . Bien entendu, mon article est mon expĂ©rience perso et je pense que les lecteurs le comprennent puisqu’au vu des commentaires de nombreuses personnes se retrouvent dans mon billet. Mon article Ă©tait aussi Ă  prendre au second degrĂ©, mon intention n’était pas de faire peur aux parisiens


  4. Parisienne depuis l’enfance, j’habite en banlieue depuis 3 ans maintenant (Saint Denis). Au dĂ©part, il s’agissait d’un choix par dĂ©faut (question de budget) et bien que je vive Ă  5 minutes d’une station de mĂ©tro, je conserve toujours mes clichĂ©s de Parisienne un peu connasse (j’ai adorĂ© Y a-t-il une vie aprĂšs le pĂ©riph 😉 !). Paris est tellement liĂ©e Ă  mon enfance et mon adolescence, que je l’aime par nostalgie, comme une vieille copine dont je connais tous les secrets. Et plus les mois passent, plus je dois avouer que j’adore notre rĂ©sidence, j’adore notre grand appartement, et surtout, j’adore notre grand jardin. Et quand parfois je songe Ă  dĂ©mĂ©nager, je me projette dans l’autres banlieues (toujours limitrophes car le RER, c’est un cap encore trop difficile Ă  franchir dans mon esprit parigot). Je l’aime mon coin du 9-3, parole de Parisienne !

    1. sandra

      C’est sur ton blog que j’avais dĂ©couvert le livre y a t-il une vie aprĂšs le pĂ©riphĂ©rique ?

  5. J’avoue que je ne suis pas fan de Paris, en gĂ©nĂ©ral, puisque je suis une fille de la campagne, mais ton article me donnerai presque envie de vivre en banlieue 😉

    1. Au temps du Grand Paris de la construction des nouveaux métros des coronapistes cette différence Paris/banlieue est en train de disparaßtre. Créteil Montreuil Saint Denis Courbevoie Ivry etc.sont déjà reliés au métro. Je suis à 10 minutes de la ligne 8 à 10 minutes à pied d un cinéma arts et essais 3 salles à 5 minutes de 2 boulangeries
.

  6. J’ai toujours habitĂ© en banlieue depuis ma naissance :). Banlieues plus ou moins riches.
    Depuis plus de 25 ans je suis dans une banlieue dĂ©favorisĂ©e comme on dit, et je travaille dans cette ville de banlieue. Et c’est tout Ă  fait vrai : j’ai tout Ă  portĂ©e de main (boulangerie, cinĂ©, sport.. ), j’ai la chance d’etre aussi tout prĂšs d’une forĂȘt, d’étendues de campagnes Ă  quelques minutes en voiture.
    Le seul truc que je regrette c’est qu’en fait je suis tellement bien dans ma banlieue que j’en arrive à avoir la flemme d’aller sur Paris. 🙂

  7. ma soeur vit en banlieue parisienne dans un charmant petit village et franchement elle y est bien mieux qu’à Paris mĂȘme !

  8. nessa

    coucou je decouvre ton blog via hellocoton 🙂 et pour moi il s’agit d’un faut dĂ©bat Paris ou banlieu quant aux cassos et vols Ă  la tir, Ă  paris il y a des coins mal frĂ©quentĂ©s et en banlieu il ya des coins trĂšs chics comme trĂšs pauvres . Quant aux boulangeries ,je suis en banlieue chic (avec le loyer qui va avec mais peut etre pas celui de paris ) ça ne me gĂšne pas de ne pas avoir de boulangeries, les croissants et le pain ça fait gonfler lol ou alors tu fais toi mĂȘme enfin pour ma part je congĂšle mais j’aimerais me mettre Ă  la MAP 🙂

  9. ellye

    Tout Ă  fait d’accord! Bon aprĂšs c’est vrai que dans ma ville la nuit, il n’y a pas grand chose Ă  faire; mais bon aprĂšs une raclette entre amis ou une soirĂ©e crĂȘpes, ça le fait aussi! au moins, on devient imaginatifs!

  10. Claire

    IntĂ©ressant Ă  complĂ©ter avec l’article de vente flash immobilier « Travailler Ă  Paris et vivre en Banlieue » Ă  lire absolument !